
La richesse culturelle du Brésil est immense, mais comment la promouvoir et la faire vivre ? C’est le problème que résout Conexão Cultural, une start-up culturelle innovante grâce à laquelle le Brésil fera bientôt fleurir sa culture à tous les coins de rue !
C’est une perle de l’entrepreneuriat social qui s’est dévoilée à la Chambre de Commerce France Brésil. Conexão Cultural, start-up dynamique et très féminine représentée par Paola Caiuby Santiago et Manuela Colombo. Elle a le projet ambitieux de faire vivre la culture brésilienne. Digital Factory vous en dit un peu plus.
Le projet de Conexão Cultural : de la culture partout au Brésil
Conexão Cultural lance le début de la révolution culturelle… à la brésilienne. L’idée est simple : plus que la promotion financière ou la communication d’événements culturels, Conexão Cultural innove en se tournant vers l’espace public.
Remplaçant en quelque sorte le manque d’investissements des collectivités, la jeune entreprise sociale mise sur l’occupation des espaces publics : rues, parcs et places seront désormais habillés en robe de culture. C’est en ceci que Conexão Cultural se distingue d’un simple organisateur de « happenings » : la culture doit investir l’espace urbain. Mais ce n’est pas tout : avec Conexão Cultural, c’est aussi au public d’investir l’espace culturel !
De la culture produite par tous les Brésiliens
En effet, le modèle de diffusion de la culture repose avant tout sur la participation du public aux événements. Si dans un mois, on organise un show de danse à Recife, il faudra apprendre les pas à tous ; si São Paulo reçoit un atelier de cuisine, on fera faire les recettes au public ; si Conexão Cultural installe un cours de théâtre dans un parc de Salvador, c’est pour que chacun puisse participer. Le credo de la startup est simple et efficace : la culture doit être accessible et participative, car on ne se cultive jamais mieux qu’en vivant la culture.
Un projet culturel pour tous les Brésiliens
Le credo de Conexão Cultural implique d’ouvrir toutes les barrières de l’accès à la culture. Elle doit aller vers le public, plutôt que se cacher dans les musées ou les expositions, elle doit ouvrir les espaces publics pour atteindre ceux qui ne s’y intéressent pas spontanément et offrir gratuitement les prestations.
En ceci, la start-up est véritablement une entreprise sociale. Bientôt, la culture ne sera plus une affaire d’élite et le Brésil produira mille raisons de plus de sortir… tous les jours !
Par Olivier Attal pour My Little Brasil.