
Dans sa “Collection” d’interviews Be A Boss, Bertrand Lenôtre, de Digital Business News, revient sur le parcours de femmes entrepreneures qui ont créé leur société en France et dans le monde.
Dans cette série d’interviews, on découvre les défis, les obstacles, les risques, les rencontres décisives et ce qu’on appellera la Volonté, qui ont constitué le succès de ces femmes à la fibre entrepreneuriale.
De Welkeys à OuiCar, en passant par OneRagTime ou encore Les Mots, c’est à São Paulo, avec Alexandrine Brami, directrice de l’IFESP, My Little Brasil et Speak Portuguese Brazil, que s’est arrêté Bertrand Lenôtre, la semaine dernière.
Normalienne, doctorante en Sciences Politiques, elle a débarqué au Brésil en 2002 pour ses recherches sur la fiscalité brésilienne et une mission d’enseignement pour Sciences Po. Depuis… elle a changé de voie et n’est plus jamais repartie !
Dans cette interview, elle nous explique qu’entreprendre n’était ni son rêve ni son ambition. C’est au fil des rencontres, au contact de grands entrepreneurs brésiliens, que l’envie de se lancer a emergé. Sa première entreprise, IFESP, date de 2007, devenu un groupe de formation professionnelle spécialisé dans le digital learning. Depuis, elle a structuré un incubateur d’entrepreneurs d’où sont sortis projets, associés, marques et sociétés. Ses principaux clients en 2017 : l’Armée brésilienne et les entreprises du CAC 40. Elle livre quelques clés pour entreprendre et réussir au Brésil :
“J’ai remonté mes manches, je me suis lancée et, surtout, je suis très vite allée chercher des compétences […], donc j’ai recruté des gens qui savaient faire ce que moi je ne savais pas faire.”
La thématique de la femme dans le monde de l’entreprise est également abordée et Alexandrine nous explique sa stratégie : adopter les codes de comportements masculins pour s’imposer dans le monde des affaires brésilien qui reste très masculin.
Entretien complet : https://www.youtube.com/watch?v=bmTDfVZ7ke4 .