Interview Ninon Daunis, fondatrice de Timirim, marque brésilienne de vêtements en coton organique

Tatiana Dalla Bona est une artiste franco-brésilienne. Née à Paris et après des passages respectifs de 5 et 6 ans en Australie puis aux Etats-Unis pour y suivre son père, Tatiana s’installe finalement au Brésil, où elle travaille désormais dans son propre atelier.
Les débuts
Arrivée en janvier 2002 pour rejoindre ses parents durant 6 mois, Tatiana décide finalement de s’installer et s’inscrit à la faculté d’Arts plastiques de la célèbre FAAP (Fundação Armando Àlvares Penteado) de São Paulo. En parallèle de ses études à la FAAP, elle travaille en tant qu’assistante de photographe dans des agences de publicité et des studios de photographie.
Tatiana nous confie alors que, bien que fluente en portugais et connaissant la ville grâce à ses origines, l’adaptation au début a été relativement difficile.
Mais ce n’était pas sans compter sur la bienveillance de son nouvel entourage brésilien: “Mes collègues à la fac ont été extrêmement accueillants et j’ai gardé de très bonnes amitiés de cette époque.”
Le choix du Brésil
Une enfance baignée dans la culture brésilienne, puis la découverte du Brésil… Tatiana a vite eu le coup de coeur pour ce pays à la richesse culturelle inouïe. Elle le dit, c’est désormais son pays, et rien au monde ne la ferait quitter cette terre. Quant à son art, elle souhaite l’exposer aussi bien au Brésil que dans le monde entier, avec son empreinte multi-culturelle.
Son art
Quels conseils ?
Pour Tatiana, pas de doute, le Brésil est une terre d’opportunités pour tous les artistes. Pour s’y installer, la meilleure manière est de débuter dans une institution, afin de rencontrer les personnes susceptibles de faire décoller une carrière, et de se faire un nom. De plus, elle ajoute que ceux qui veulent venir ont énormément à profiter de ce que le Brésil a à offrir, et notamment l’ouverture d’esprit et la gentillesse des Brésiliens.
“La scène de l’art contemporain au Brésil est très dynamique. Il y a d’excellents artistes et il y a beaucoup à apprendre !”
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