Paulo Paschoal est premier violoniste de l’OSESP, l’Orchestre symphonique de l’État de São Paulo. Il a voué sa vie à la musique et embrasse aujourd’hui une carrière international.

 

Bonjour Paulo, peux-tu te présenter ?

Je suis violoniste professionnel et  je contribue avec mes moyens – mon violon et ma voix – à éduquer des générations de Brésiliens qui ont soif de découvrir la grande musique.

J’ai eu la chance de naître dans une famille de musiciens : mon père jouait du violon, ma maman du piano. Je baigne dans la musique érudite depuis tout jeune.

J’ai commencé le violon à 4 ans. A 8 ans je jouais professionnellement. J’avais sûrement une prédisposition. Et je suis né dans une famille qui m’a permis de l’identifier et de la faire s’épanouir. À 5 ans je me rappelle avoir dit à ma grand-mère : avec mon violon je vais voyager dans le monde entier. Cette idée fixe, qui pouvait sembler folle, ne m’a jamais quitté….

 

Où t’as mené ce don ?

Je suis entré par concours à l’OSESP – l’Orchestre symphonique de l’Etat de Sao Paulo – il y a 23 ans. Nous sommes 120 de 10 nationalités différentes et ensemble nous avons voyagé le monde. Il ne me reste plus que l’Asie et notamment la Chine a découvrir…

L’OSESP est considéré comme l’une des meilleures formations au monde, nous jouons toutes les semaines à la Sala Sala Paulo très prisée des Francais qui apprécient son acoustique et la qualité de la programmation. Nous accueillons des compositeurs et chefs d’orchestre du monde entier.

 

Pourquoi l’ifesp ?

A la fin d’un de mes concerts j’ai rencontré Alexandrine Brami et le contact est très bien passé. Nous avons rapidement parler de nos projets professionnels et j’ai été invité à collaborer avec l’institut. Je partage la vision d’Alexandrine sur l’accomplissement professionnel et je pense que la gestion d’un orchestre et la gestion d’une entreprise ne sont pas si différentes.

J’aime beaucoup les compositeurs français. En plus de cela je trouve la langue française très belle et le culture française tres riche. La langue française est comme le son d’un violon, douce et délicate.